Appelez-nous :

Installer un mobil-home sur un terrain privé, c’est possible ?

Découvrez les règles à connaître avant d’installer un mobil-home sur un terrain privé : conditions légales, autorisations, fiscalité et contraintes techniques.

Vous souhaitez devenir propriétaire d'un mobil-home ?

Bénéficiez d’un entretien gratuit avec un conseiller en achat de mobil-home. 
BONUS : Recevez le catalogue digital et la grille tarifaire !

un mobil home sur un terrain

Accédez directement à la partie qui vous intéresse :

Acheter un mobil-home est souvent perçu comme une solution simple et économique pour profiter d’une résidence de loisirs. Mais la question revient sans cesse : peut-on installer un mobil-home sur un terrain privé ?
La réponse dépend du type de mobil-home, de son usage et du statut du terrain. Entre cadre légal, autorisations et contraintes techniques, il est essentiel de connaître les règles avant de se lancer.

En résumé : installer un mobil-home sur un terrain privé est possible uniquement s’il devient une construction fixe, autorisée par la mairie et conforme aux règles d’urbanisme.

Le cadre légal général

Avant toute installation, il faut bien comprendre la distinction entre un mobil-home mobile et une construction fixe.
Le Code de l’urbanisme encadre strictement ces deux statuts.

Définition juridique et distinction mobilité / construction

Selon l’article R.111-37 du Code de l’urbanisme, un mobil-home est une résidence mobile de loisirs (RML).
Il reste considéré comme tel tant qu’il conserve ses roues et sa barre de traction et qu’il peut être déplacé sans être démonté.
En revanche, dès qu’il est posé sur une dalle, dépourvu de ses moyens de mobilité ou raccordé durablement aux réseaux, il devient une construction au sens du Code de l’urbanisme.

Démarches et autorisations

Sur un terrain privé, l’installation d’un mobil-home n’est possible que si celui-ci devient une construction.
Il ne peut pas rester mobile ni être considéré comme une simple “résidence mobile de loisirs”.

Usage temporaire

Le régime des 3 mois sans autorisation s’applique uniquement aux caravanes, pas aux mobil-homes.
Ainsi, même pour un usage ponctuel, un mobil-home de loisirs ne peut pas être placé dans un jardin, sauf s’il s’agit d’un terrain déjà classé comme camping ou PRL.

Usage durable ou résidence

Si vous souhaitez installer un mobil-home à l’année sur votre terrain privé, il est alors traité comme une construction légère.
Deux situations se présentent :

  • Surface de plancher ou emprise au sol ≤ 20 m² → Déclaration préalable (DP) à déposer en mairie.
  • Surface > 20 m² → Permis de construire obligatoire.

Téléchargez le catalogue

Plus de 80 pages avec les détails de l’offre Homair sweet mobil-home ainsi qu’un descriptif de tous les campings où vous pourrez acheter un mobil home neuf ou d’occasion

Conditions techniques et terrain

Constructibilité et viabilisation

Le terrain doit être constructible et viabilisé, c’est-à-dire :

  • disposer d’un accès routier,
  • être raccordable à l’eau potable et l’électricité,
  • et avoir une solution d’assainissement conforme.

Sans ces éléments, la mairie refusera toute autorisation.

Maintien de la mobilité

Pour conserver le statut de résidence mobile, il faudrait que le mobil-home reste déplaçable à tout moment : roues et essieu conservés, plots démontables, aucune fixation permanente.
Mais sur un terrain privé, ce statut n’est pas autorisé : le mobil-home devra donc être traité comme une installation fixe.

Surface et aménagements extérieurs

Les aménagements extérieurs (terrasse, abri, pergola) sont possibles, mais réglementés :

  • Sans autorisation : terrasse démontable < 20 m².
  • Avec déclaration : terrasse fixe ou pergola.
  • Au-delà de 20 m², un permis de construire peut être exigé.

Usage, fiscalité et statut

Installer un mobil-home sur un terrain privé a des implications fiscales importantes.

Résidence principale : possible ou non ?

C’est possible uniquement si le mobil-home est installé légalement sur un terrain constructible et qu’il respecte les normes d’habitation : isolation, ventilation, sécurité électrique et sanitaire.
Sinon, son occupation permanente est considérée comme illégale.

Cas particuliers et exemples

Terrains agricoles

L’installation d’un mobil-home sur un terrain agricole est strictement interdite, sauf s’il s’agit d’un usage lié à l’exploitation : logement temporaire d’un salarié agricole, abri saisonnier, etc.
Dans ce cas, une autorisation préfectorale spécifique est nécessaire.

Seuils de surface

Pour mémoire :

  • ≤ 20 m² → Déclaration préalable ;
  • > 20 m² → Permis de construire.

Au-delà de 40 m², la réglementation considère le projet comme une construction classique, soumise à toutes les obligations associées (fondations, conformité thermique, etc.).

Alternatives : les campings Homair Sweet Mobil Home

Plutôt que de se confronter aux contraintes juridiques d’un terrain privé, il est souvent plus simple et plus sûr d’acheter un mobil-home déjà installé dans un camping.
Chez Homair Sweet Mobil Home, vous achetez un mobil-home clé en main sur une parcelle viabilisée, raccordée et conforme aux normes.
Nos campings sont situés dans les plus belles régions de France : AtlantiqueMéditerranéeBretagneProvence… Vous profitez immédiatement des infrastructures du domaine : espace aquatique, club enfants, animations, restauration.
Tout est prêt pour devenir propriétaire de votre mobil-home en toute sérénité, sans démarche administrative ni travaux.

Vos questions sur le sujet

  1. Peut-on vivre à l’année dans un mobil-home sur son terrain ?
    Oui, si le terrain est constructible et que le mobil-home est considéré comme une construction autorisée.
  2. Un mobil-home de loisirs peut-il être installé dans un jardin ?
    Non, la loi l’interdit : il ne peut être installé que dans un camping, PRL ou village de vacances.
  3. Faut-il un permis de construire pour un mobil-home ?
    Oui, dès que la surface dépasse 20 m² ou qu’il devient fixe au sol.
  4. Les mobil-homes sont-ils taxés ?
    S’ils sont mobiles, non. S’ils sont fixés au sol, ils peuvent être soumis à la taxe foncière et à la taxe d’habitation (selon usage).
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !